Aujourd’hui, nous vous emmenons dans une exploration à la fois intime et poétique à travers l’exposition de Nicolas Comment, intitulée « Blue Movie ». Cette création, qui a vu le jour au creux de la période tumultueuse du Covid, est un hommage sensible à la mémoire et à l’instant présent.
Une époque suspendue
Le confinement a marqué un tournant dans nos vies, une sorte de parenthèse temporelle où le monde entier semblait rétrécir, s’interroger, remettre son modèle en question. Il a par ailleurs redéfini nos espaces de vie et de pensée. C’est dans ce contexte que Nicolas Comment a trouvé, avec sa famille et ses amis, un refuge créatif à Saint-Tropez, capturant des moments d’une rare poésie.
Cette période qu’il décrit si bien :
« Un chanteur disparait – Une petite fille grandit – La société se contracte – L’espace se rétracte – Le monde entier a rétréci – Ce sont les années blanches et des permis de circuler – Le lendemain de la disparition de Christophe, Audrey m’appelle, demain nous quitterons Paris – À Saint-Tropez la vie même semble s’être retirée, comme la vague – Une petite bande d’artistes s’installe dans une maison abandonnée – Des amis se retrouvent sur la plage – Sur la mer flotte encore le petit fanion bleu de la liberté. »
Dans ses photographies, Nicolas Comment saisit ces petits éclats de liberté, ces instants de douce quiétude et de réflexion, ce rattachement à l’essentiel et à l’humain que beaucoup d’entre nous ont connus et qui nous ont permis de traverser le plus sereinement possible cette période inédite.
Un souvenir flou mais précieux
Replonger dans ces souvenirs qui s’effacent peu à peu nous pousse à réfléchir sur ce que nous avons retiré de cette période. Personnellement, cela reste un souvenir doux, marqué par quelques départs précipités qui ne s’oublient pas. Le confinement m’a offert une bulle de sérénité et de proximité familiale, un luxe pour lequel je me considère chanceuse.
Sur le plan professionnel, en revanche, le bilan est plus mitigé. La collaboration à distance est devenue la norme, les caméras connectées se sont éteintes petit à petit, et les échanges se sont refroidis, laissant une empreinte durable sur nos relations humaines. Cette partie de l’histoire a nourri l’ADN du projet disruptives. Dans cette volonté d’accompagner nos clients dans la (re)définition de leur culture d’entreprise, il y a aussi la volonté de remettre l’humain au centre avec tout ce que cela induit et implique.
Retrouver l’humanité dans l’art
L’exposition « Blue Movie » de Nicolas Comment nous rappelle que l’humanité et l’humain doivent rester au cœur de nos valeurs fondamentales. En nous accrochant à cette poésie visuelle, nous pouvons espérer que ces valeurs d’humanité continueront de nous guider, tant dans les périodes de crise que dans celles de bonheur. L’art de Nicolas Comment est un témoignage de cette conviction, un élan d’espoir et de beauté dans un monde en mutation et qui nourrit (si nous en doutions) la nécessité de prendre l’air de son environnement de bureau et d’aller puiser dans toutes ces expositions l’oxygène qui permet de se détacher du superflu et de se recentrer sur l’essentiel.
« Blue Movie », Nicolas Comment. Polka Galerie, 12 rue Saint-Gilles Paris 3ème >> 13 Juillet 2o24